Un audit de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), portant sur la gestion de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), révèle une série de manquements à la fois organisationnels, comptables et financiers, ayant entraîné une incidence financière globale estimée à 15 004 263 518 francs CFA. Le document, couvrant plusieurs exercices (notamment 2019, 2020 et 2021), met en lumière une accumulation d’irrégularités et d’insuffisances.
L’ONEA, une des sociétés d’État les plus stratégiques du pays. C’est grâce à elle que l’eau coule chaque jour dans les robinets. Mais derrière cette position stratégique se cache souvent une gestion comptable et financière approximative. C’est ce que laisse entrevoir un rapport d’audit commandé par l’ASCE-LC, portant sur des années antérieures aux responsables actuels. Son contenu révèle une mécanique administrative truffée d’anomalies. Ce sont parfois des lignes budgétaires, en apparence anodines, qui s’égrènent comme de simples détails. Mais...
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