Selon la dernière note de conjoncture économique publiée par la Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP), le Burkina Faso enregistre à fin juillet 2025 une forte amélioration de sa balance commerciale, grâce à une envolée des exportations, dominées par l’or et certains produits agricoles.
Après un excédent commercial important en fin juin 2025, le Burkina garde le cap. En juillet 2025, un mois après, la note de conjoncture de la Direction générale de l’Economique et de la planification (DGEP) annonce un excédent commercial de de 856,1 milliards FCFA. Ce niveau représente une amélioration de 1 122,4 milliards FCFA par rapport à la même période en 2024. Le taux de couverture des importations par les exportations s’élève désormais à 134,2 %, en hausse de 46,5 points en un an.
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Selon la DGEP, au 31 juillet 2025, les exportations de biens se sont établies à 3 357,1 milliards de FCFA, soit une progression de 76,2 % sur un an. Cette dynamique est essentiellement attribuable à la hausse des ventes d’or brut, en bond de 1 442,3 milliards FCFA (+95,3 %), conséquence directe de la flambée des cours internationaux de l’once d’or.
Les produits agricoles occupent la deuxième place des exportations
Le secteur agricole a également contribué positivement, avec une croissance soutenue des exportations de noix de cajou (+155,4 %) atteignant 84,3 milliards de francs CFA et de graines de sésame (+73,7 %), soit 22,2 milliards de francs CFA. En revanche, les exportations de coton ont reculé de 42,9 % (66 milliards de francs CFA).
La structure des exportations confirme la prédominance des produits miniers, qui représentent 88,1 % de la valeur totale, en hausse de 8,6 points par rapport à 2024. En termes financière, l’or exporté de janvier à fin juillet atteint plus de 2 957 milliards FCFA. Les produits primaires (9,7 %) et transformés (2,2 %) perdent du terrain, respectivement de 5,4 et 3,1 points.
Des importations dominées par les produits de consommation
Sur la même période, les importations de biens ont atteint 2 501 milliards de FCFA, en augmentation de 15,2 % par rapport à 2024. Cette hausse est principalement tirée par l’acquisition de machines électriques (+28,7 %) et mécaniques (+26 %), les achats de fer, fonte, acier (+37,9 %), ainsi que l’approvisionnement en engrais (+147,4 %) et en clinker (+28,9 %).
Les importations de produits pharmaceutiques progressent plus modérément (+3,8 %), tandis que celles des produits pétroliers (hors brut) reculent de 4,8 %.
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La structure des importations reste dominée par les biens de consommation (63,6 %), en baisse de 6,6 points. Les biens d’équipement (16,9 %) et les biens intermédiaires (19,5 %) gagnent en importance, signe d’une orientation plus marquée vers l’investissement productif et l’industrie locale.
Par Marie D. SOMDA, Sira info
