Une vaste opération de contrôle inopiné menée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques (MARAH) a conduit, jeudi 18 septembre, à la fermeture de plusieurs points de vente de pesticides et à la saisie d’environ trois tonnes de produits prohibés dans la commune de Karangasso Sambla, région du Guiriko..
L’opération a été conduite par la Direction générale des productions végétales (DGPV), sous la supervision de Amadou Diallo, chef du service de gestion des pesticides, avec l’appui de la gendarmerie territoriale, selon les services de communication du ministère. Objectif : vérifier la régularité des boutiques et la conformité des produits mis sur le marché.
Selon les contrôleurs, aucun des commerçants inspectés ne disposait de l’agrément requis pour exercer l’activité. Par conséquent, toutes les boutiques ont été fermées. Dans le même temps, environ trois tonnes de pesticides non autorisés ont été saisies. Parmi eux, figuraient des produits particulièrement dangereux et interdits depuis plusieurs années au Burkina Faso.
Le chef de mission a salué l’engagement du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, le Commandant Ismaël Sombié, qui place la protection de la santé des populations au cœur de ses priorités. Il a annoncé que des opérations similaires seront multipliées afin de réprimer plus fermement la fraude et assainir durablement le secteur des intrants agricoles.
Rappel à la loi et sensibilisation
Dès le lendemain de l’opération, les commerçants épinglés ont été convoqués à la Direction régionale de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques (DRARAH). Cette rencontre a permis de rappeler la réglementation en vigueur et de sensibiliser les vendeurs aux risques sanitaires liés à la mise en circulation de produits prohibés. Ceux qui souhaitent reprendre leurs activités devront désormais se conformer aux textes.
La commercialisation des pesticides au Burkina Faso est encadrée par un dispositif légal exigeant un agrément délivré par le ministère en charge du Commerce, sur avis technique du MARAH. Le non-respect de cette réglementation expose les contrevenants à des sanctions pouvant aller d’amendes salées à des peines d’emprisonnement.
Sira info