La signature des conventions a eu lieu ce 26 août entre le ministre burkinabè en charge des finances et les responsables des deux mines. La première convention porte sur trois accords entre l’Etat et Endeavour mining : « un accord de redevance, un accord transactionnel et un accord de paiement. »
Par contre, pour ce qui concerne la société minière Lilium mining et son partenaire Vista Bank, de l’homme d’affaires burkinabè, Simon Tiemtoré, il s’agit de cession d’actions et de parts, selon le ministère en charge des finances.
Selon le ministre Aboubacar Nacanabo, il s’agit d’une cession à titre onéreux. L’Etat burkinabè, dit-il, doit payer soixante (60) millions de dollars (environ 36 milliards FCFA), plus des redevances sur une production de 400 mille onces, soit au total, environ 90 millions de dollars (environ 54 milliards FCFA) à payer pour acquérir les mines de Boungou et de Wahgnion.
A l’en croire, l’Etat prendra toutes les dispositions pour continuer l’exploitation des deux mines, tout en maintenant les emplois. Le ministre en charge des mines a pris part à la signature de cette convention.
« L’acquisition des deux mines va permettre de renforcer les capacités de l’Etat, en termes de gestion des ressources naturelles », indique le ministre des finances.
Un différend opposait Endeavour mining à Lilium mining de l’homme d’affaires burkinabè, Simon Timtoré qui lui a racheté les mines de Boungou et de Wahgnion. Une procédure judiciaire a même été initiée. Endeavour mining évoquait des difficultés de paiement de la contrepartie par Lilium mining et avait attaqué la société en ouvrant une procédure d’arbitrage international à Londres et réclamait plus de cent millions de dollars d’impayés. Mais Lilium mining avait réagi en disant avoir été « induit en erreur » notamment sur les états financiers de ces mines.
Sira info