Le gouvernement burkinabè et l’Association internationale de développement (IDA) (Banque mondiale) peaufinent un projet de loi portant sur un accord de financement de 60,8 milliards FCFA pour soutenir les actions du pays dans les domaines de la santé et de l’éducation.
Dans le compte rendu du Conseil des ministres du 2 octobre 2024, le gouvernement a donné son accord pour un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de financement signé le 26 septembre 2024 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) ». Objectif : financer le Projet de protection du capital humain (PPCH).
Ce financement permettra à l’Etat de faire face à l’« offre de services essentiels ». Le bien-être de la mère et de l’enfant font partie de ces impératifs. Ainsi, selon le gouvernement, cet accord de financement avec l’Association internationale de développement (IDA) va permettre « d’offrir des consultations de soins de santé gratuites aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq (05) ans » et d’assurer « une couverture vaccinale pour les enfants grâce au vaccin pentavalent ». Ce financement sera utilisé également pour « garantir que tous les élèves passent leurs examens annuels » et « s’assurer que les enseignants soient certifiés et formés adéquatement. »
Le montant de l’Accord de financement est estimé à 92 700 000 Euros, soit 60 807 219 000 F CFA. Le projet sera transmis l’Assemblée législative de Transition.
En rappel, l’Association internationale de développement (IDA) est une institution de la Banque mondiale qui permet de venir en aide aux pays qui ont un faible revenu à travers des « dons et les prêts à taux réduit ». Elle existe depuis 1960.
MDS
