Nana Akufo Addo, président du Ghana : « Le Ghana ne peut pas tourner le dos au Burkina Faso »

En marge du 19e sommet de la francophonie qui s’est ouvert le 4 octobre en France, le président du Ghana, Nana A1kufo-Addo, a accordé une interview aux journalistes de RFI. Le sujet du retrait des pays de l’AES de la CEDEAO est revenu dans les échanges. « Est-ce que vous vous dites que c’est tant pis ! C’est comme ça ou bien vous espérez encore les convaincre de revenir dans la grande maison CEDEAO ? », questionne le journaliste. « Ça ne peut pas être tant pis ! Ça fait 50 ans que la CEDEAO a été construite. Tous ces pays dont vous parlez à savoir le Mali, le Niger, le Burkina Faso étaient des membres fondateurs. Et ils ont joué un rôle assez important dans la construction de la CEDEAO. Donc la décision de se retirer est assez grave pour l’organisation. », réponde Nana Akufo Addo qui précise que le Ghana et le Burkina Faso partage une frontière commune de 600 km. « On est lié avec le Burkina Faso à plusieurs niveaux. On ne peut pas aujourd’hui tourner le dos au Burkina Faso et dire qu’on s’en fout de ce qui se passe là-bas. On doit continuer à travailler pour voir les bases sur lesquelles on peut se rapprocher. », confie-t-il.

La question de la présence russe au Burkina a également été évoqué. Mais pour le chef de l’Etat ghanéen, ce n’est pas une. « Il y avait des supplétifs français avant. Cela n’est pas le problème. Le problème c’est comment on peut réintégrer ces pays dans la CEDEAO. C’est cela qui doit être notre objectif. », conclut-il suer la question.

Par MDS

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