Soins de santé gratuits, examens et concours… : le Burkina reçoit un prêt de 56 milliards FCFA de la Banque mondiale  

Réuni en Conseil des ministres le 17 décembre, le Gouvernement burkinabè a examiné et adopté un rapport relatif à une ordonnance autorisant la ratification d’un accord de financement additionnel avec l’Association internationale de développement (IDA). Cet appui financier vise la mise en œuvre du Projet de protection du capital humain (PPCH), destiné à consolider les services sociaux essentiels sur l’ensemble du territoire national.

L’un des rapports soumis à l’examen du Conseil des ministres du 17 décembre porte sur une ordonnance autorisant la ratification de l’accord de financement additionnel signé le 22 novembre 2025 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale. Cet accord est dédié au financement du Projet de protection du capital humain (PPCH).

Le coût global de mise en œuvre du PPCH est estimé à 85,5 millions d’euros, soit environ 56,08 milliards de francs CFA. Le projet est financé par un prêt contracté par l’État burkinabè auprès de la Banque mondiale, dans le cadre de l’accompagnement des efforts nationaux en matière de développement social.

L’objectif général du Projet de protection du capital humain est de soutenir la dynamique du Gouvernement burkinabè visant le renforcement et la continuité des services sociaux essentiels.

D’une durée d’un an, le PPCH sera déployé sur l’ensemble du territoire national. Il cible prioritairement les secteurs de la santé et de l’éducation, considérés comme des piliers fondamentaux du capital humain.

Dans le domaine de la santé, le projet vise notamment à assurer la fourniture de services de santé essentiels à travers la mise en œuvre du Programme de soins de santé gratuits au profit des bénéficiaires, l’appui aux services hospitaliers et aux centres de santé, ainsi que la fourniture de vaccins systématiques.

Sur le plan éducatif, le PPCH entend garantir la continuité des services éducatifs essentiels. Il s’agit notamment de l’organisation des examens et concours scolaires et universitaires, y compris le baccalauréat, ainsi que de la prise en charge des frais de vacation des enseignants.

L’adoption de ce rapport par le Conseil des ministres permet de ratifier l’ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement additionnel du PPCH. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des dispositions d’une loi du 20 décembre 2024, qui habilite le Gouvernement à autoriser, par voie d’ordonnance, la ratification des accords et conventions de financement conclus entre le Burkina Faso et ses partenaires techniques et financiers.

Par Marie D. SOMDA, Sira Info

Partager:

Plus d'articles

Journal numérique d’information générale et d’investigation, indépendant et attaché aux faits d’intérêt public.

Copyright © 2023  SIRAINFO – Tous droits réservés

error: Content is protected !!