Au centre, à l’est, à l’ouest, au nord comme au sud, le principal poumon vert du Burkina, à savoir les forêts, est atteint. Elles n’ont pas subi la furie des violents feux au cœur de l’Amazonie , mais elles sont acculées, défrichées, assiégées, etc. Des hectares de forêts, même classées, sont transformés en champs, en pâturage, en sites d’orpaillage, en villages avec des investissements étatiques comme des écoles, des forages, des centres de santé, etc. Conséquence : les forêts disparaissent année après année, sous le regard impuissant des agents des Eaux et Forêts, en manque d’effectif, de moyens financiers et matériels, doublé d’un laxisme des gouvernements successifs.
Mars, avril et mai 2024. Les urgences médicales sont en alerte, à Ouagadougou notamment. Des vagues de chaleur, jugées extrêmes, touchent le pays. Dans une interview accordée au média en ligne burkinabè LeFaso.net, le médecin anesthésiste-réanimateur au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo à Ouagadougou, Dr Abdramane...
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