Mazda CX-5 : le SUV japonais qui séduit le public burkinabè

Élégante par son design, la Mazda CX-5 connaît un succès croissant au Burkina Faso. Ce SUV compact, produit par le constructeur japonais Mazda, combine confort, performance et adaptabilité aux réalités locales. De quoi séduire un public de plus en plus large.

Sur un marché automobile burkinabè en pleine évolution, la Mazda CX-5 attire par son allure et sa qualité de fabrication. Dès son lancement en 2012, Mazda adopte un style distinctif baptisé « KODO – l’âme du mouvement », qui confère au véhicule une ligne élégante et dynamique. À l’intérieur, les matériaux sont soignés, l’insonorisation bien maîtrisée et les équipements modernes : écran tactile, caméra de recul, climatisation automatique, entre autres. Un ensemble qui séduit autant les familles que les professionnels.

Des motorisations adaptées à l’Afrique de l’Ouest

La CX-5 est principalement disponible avec des moteurs à essence : un 2.0 litres pour les versions les plus courantes, et un 2.5 litres pour ceux qui recherchent davantage de puissance. Un moteur diesel de 2.2 litres existe également, bien qu’il soit rare sur le marché local. La consommation reste raisonnable, oscillant entre 7 et 9 litres aux 100 kilomètres, selon les versions.

Deux générations, deux expériences de conduite

La première génération (2012-2016) offre déjà une base solide, malgré quelques défauts comme un écran multimédia un peu lent ou un moteur légèrement bruyant. Elle reste appréciée pour sa robustesse et son accessibilité financière, avec un prix (occasion) variant entre 6 et 8 millions de francs CFA. La deuxième génération, lancée en 2017, marque une montée en gamme : design plus raffiné, qualité intérieure nettement supérieure et technologies de conduite avancées. En contrepartie, elle demande un budget plus conséquent, entre 10 et 15 millions de francs CFA (occasion), et un entretien parfois plus coûteux.

Un comportement rassurant sur les routes burkinabè

La CX-5 montre de belles qualités de conduite, aussi bien sur bitume que sur routes dégradées. Sa garde au sol confortable, sa tenue de route et sa visibilité en hauteur en font une alliée de taille sur les trajets entre villes ou en zones rurales. De nombreux utilisateurs saluent son confort lors des longs déplacements, sa discrétion sur la route et son habitabilité.

Un entretien raisonnable et des pièces disponibles

L’entretien du véhicule reste accessible, à condition de respecter les périodicités. La vidange moteur est à effectuer tous les 5 000 à 7 500 kilomètres, avec une huile adaptée. La deuxième génération (après 2017) reste plus moderne mais à un coût plus élevé. La première génération convient mieux aux budgets plus restreints, avec un bon équilibre entre performance et accessibilité.

Les filtres, plaquettes de frein, bougies et amortisseurs doivent être contrôlés régulièrement. Pour les boîtes automatiques, la vidange doit être réalisée tous les 60 000 kilomètres par un professionnel qualifié. La majorité des pièces courantes sont disponibles sur le marché burkinabè.

Un SUV bien adapté aux réalités locales

Sur le terrain, les utilisateurs burkinabè apprécient particulièrement la Mazda CX-5 pour son confort et sa capacité à affronter les conditions locales sans difficulté.

Quelques critiques reviennent, notamment sur la rareté de certaines pièces électroniques et la fragilité de la peinture face aux intempéries. Mais dans l’ensemble, le modèle s’impose comme un bon compromis entre performance, esthétisme et fiabilité.

Par Yacouba Ouédraogo, ingénieur en maintenance automobile

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