C’est un rapport administratif, produit par l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), qui ne laisse guère de place au doute. À la Direction générale des Transports terrestres et maritimes (DGTTM), les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 9,18 milliards de francs CFA de préjudices financiers ont été constatés. Au cœur des constats, une série de dysfonctionnements comptables et financiers révélant une gestion défaillante du service public, entre légèreté administrative et entorses répétées à la réglementation.
Premier point noir : l’absence de fiches de poste pour les agents. Aucune définition claire des responsabilités, aucune attribution formelle des tâches. Cette vacuité structurelle s’accompagne d’un manque criant de personnel dans les régies de recettes, tant au niveau central...
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